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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 17:07
Le jardin est un lieu privilégié ou chacun peut prendre le temps de flâner, de se détendre, d’observer, de ressentir la vie.
C’est également un lieu ou l’on se fait humble devant les secrets et les transformations permanentes de la nature. Malheureusement ces observations amènent certains jardiniers à réagir par l’auto défense, au moindre puceron ils se lancent dans un plan « Orsec », dans des traitements d’envergure.
A l’inverse, jardiner Bio c’est respecter plusieurs règles essentielles et bannir tout traitement et engrais chimiques, anti-naturel afin d’obtenir des plantes de qualité. Le jardin se doit d’être vivant, en harmonie avec la nature même si tous les risques y sont bien présents, il faut parvenir à recréer un équilibre. Heureusement les jardins évoluent vers un ensemble plus proche du naturel, autrefois seul comptait le potager, maintenant le jardin d’agrément avec ses fleurs, ses arbres, ses arbustes, sa marre permet de créer un équilibre naturel bien plus propice a la culture bio ; le jardin « garde manger » devient également jardin de détente, véritable anti-stress.

Dans ces lieux indemnes de traitement chimique se crée également un équilibre de la faune, les abris y sont nombreux pour les insectes auxiliaires amis du jardinier Les coccinelles et leurs larves dévorent chacune entre 10 et 100 pucerons par jour, certaines s’attaquent aux cochenilles. Les larves de syrphes ( le syrphe ressemble a une guêpe) mangent de nombreux pucerons, en revanche les adultes ne se nourrissent que de pollen et de nectar d’ou l’intérêt d’avoir des fleurs très tôt dans le jardin. Les larves de chrysopes se nourrissent également de pucerons, de jeunes chenilles, d’acariens etc.…Le carabe s’attaque aux limaces, aux escargots et aux chenilles, protégeons le dans nos jardins.

Les milles pattes luttent également contre plusieurs ravageurs courant. Et bien sur n’oublions pas les insectes pollinisateurs tels les abeilles, les guêpes, et bourdons qui jouent un rôle essentiel dans la fécondation des plantes. Un jardin équilibré accueillera tout ce petit monde en cohabitation avec d’autres locataires bien utile au jardin tels les orvets, les hérissons, les grenouilles, les crapauds, les oiseaux, les vers de terre, les musaraignes et les taupes.(Les taupes quand elles ne font pas trop de dégâts sont très utiles car elles se nourrissent de vers blancs, de taupins, de limaces et autres insectes nuisibles)

Prenons le temps d’observer, de contempler la vie, protégeons la ;notre santé n’en sera que meilleure.
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 17:48

Le semis

La tomate est une plante d’origine tropicale qui craint le froid. Si elle subit une gelée, la tomate meurt. C’est pourquoi les semis doivent être réalisé à l’intérieur à l’abri des gelées.

Pour avoir une production de tomate durant l’été, la plante a une durée de croissance de plusieurs mois (au moins 4 mois dans des conditions optimales, qui sont rarement obtenus chez vous).

 

J’effectue mes semis à partir de la fin février jusqu’à début avril (c’est vraiment la dernière limite). Je sème les graines dans des godets à raison de 5 graines par godet. Les godets sont remplis d’un mélange de terreau de très bonne qualité et de terre du jardin. Evitez le terreau premier prix qui n’est en fait d’un substrat presque neutre, avec très peu de substances nutritives nécessaire à la croissance de la tomate.

Les graines sont déposées à la surface du mélange, le tout étant ensuite recouvert de 2 –3 mm de mélange. N’arroser pas directement sur le mélange car la pression d’eau risque de faire ressortir les graines. Le mélange doit être arrosé qu’une fois que le mélange apparaît sec. L’excès d’eau nuit à la bonne croissance de la tomate.

 

Très important : placer les godets au moins à 20 °C pour une levée rapide des graines, et près d’une forte source lumineuse (l’idéal est une large baie vitrée). Les plants ayant manqué de lumière seront grêles.

 
Le repiquage

Quand la graine a germé, on voit apparaître une plantule avec deux petites feuilles linéaires et opposées, on les appelle des cotylédons. Il s’agit en fait de fausses feuilles. Puis les premières vraies feuilles apparaissent, elles se succèdent les unes après les autres (elles ne sont jamais opposées). Quand le plant arrive au stade « 1 à 2 vraies feuilles », on doit procéder au repiquage des plants. C’est-à-dire que vous allez démarier les plants présents dans les godets et les repiquer à raison d’un plant par godet. Au cours du repiquage, les cotylédons sont placés à la surface du substrat. Si bien que seuls les vraies feuilles sont au dessus du substrat. Replacer les godets près de la source lumineuse.

Maintenant il ne reste plus qu’à attendre la fin des gelées matinales.

 
Préparation de la plantation en pleine terre

Endurcir les plants (3 semaines environ avant la mi-mai) en les sortant dans la journée lorsque la température le permet et en les rentrant le soir si des gelées sont à craindre.

La plantation dans le jardin

Les premières plantations extérieures ne doivent pas avoir lieu avant la mi-mai, date théorique des derniers risques de gelées matinales. Avant de procéder à la plantation, consulter bien la météo des jours suivants. En 2005 dans le nord, des gelées blanches se sont produites jusqu’au 20 mai (heureusement j’avais consulté la météo, mais des amis jardiniers qui s’étaient fiés uniquement à la date ont eu de mauvaises surprises).


Bien enterrer les plantes, le collet mis si possible à 10cm au-dessous de la surface du sol (voir même jusqu'aux vraies premières feuilles), légèrement couchée pour favoriser l'apparition de racines supplémentaire et ensuite pour une meilleure croissance générale de la plante. Bien arroser pour assurer la reprise et ensuite régulièrement, mais toujours au pied de la tomate afin d'éviter l'apparition de maladies que favoriserait un arrosage par-dessus le feuillage. Un arrosage aérien fragilise aussi les plantes, en particulier lors des phases de floraison et de fructification.


La taille se discute et si les professionnels de l'agriculture l'utilise pour favoriser le rendement. Certains jardiniers amateurs laissent la plante pousser et lui apportent un support adapté à sa croissance (plusieurs tuteurs disposés de manières variées : en éventail, en espalier, etc.…) ,  ce qui n'a absolument aucune influence sur la grosseur des fruits, car c'est la variété choisie qui détermine ce critère. L'enlèvement de feuilles ou de pousses peut même en cas de fort ensoleillement provoquer des brûlures aux fruits.

Le problème du mildiou

La meilleur des solutions : la culture en serre

Cultiver dans une serre peut permettre d'empêcher l'arrivée du mildiou. En effet ce champignon se conserve dans le sol et il monte sur les feuilles basses des tomates grâce aux éclaboussures occasionnées par la pluie ou l'eau d'arrosage quand on arrose sur le feuillage. Dans une serre pas de pluie. Si on arrose bien au pied du plant de tomate sans créer d'éclaboussure, ta tomate sera épargnée par le mildiou.

 

Si vous n’avez pas la chance d’avoir une serre, il ne vous reste plus que les traitements préventifs avec la bouillie bordelaise. Mais attention, les traitements ne doivent pas être décidé au hasard ou à des intervalles choisis à l’avance. C’est la meilleure manière d’être contaminé par ce champignon.

La bouillie bordelaise est un produit de contact qui se dépose à la surface des feuilles (pas de pénétration dans la feuille ni dans la tomate), d’où la coloration bleue d’après traitement. Ce produit va empêcher la spore de champignon de germer sur la feuille. En aucun cas il ne guérit la maladie. Le problème, c’est qu’en cas de pluie, la bouillie est lessivée. On estime qu’après 30 mm de pluie, le traitement à la bouillie bordelaise n’est pus efficace. Il est donc nécessaire de retraiter à la bouillie pour maintenir la protection du plant de tomate.

Pour résumer la méthodologie de l’application des traitements à la bouillie bordelaise : il faut renouveler les traitements à chaque fois que 30 mm d’eau sont mesurés dans votre pluviomètre. Si 2 gros orages (plus de 30 mm d’eau à chaque fois) se produisent à 2 jours d’intervalle, il faut traiter juste après chaque orage. S’il ne pleut pas durant tout le mois de juillet pas exemple, il n’est pas utile de traiter.


Un ultime conseil
 

Enfin, les maîtres jardiniers, amoureux de la tomate, considèrent que les deux pires ennemis de la tomate sont l'excès d'eau et l'excès de substances azotées. Alors éviter l’excès de zèle.

Et si vous êtes un peu paresseux ou si vous manquez de temps, il existe une solution pour réduire le travail dans les tomates l’été : le paillage. Placer un mulch de paille (ou de tonte de pelouse, etc..) au pied et entre les rangs de vos tomates sur une épaisseur de 10 cm. Ainsi le sol gardera sa fraîcheur durant tout l ‘été et vous dispensera d’arrosage. De plus les mauvaises herbes ne pourront pas traverser votre mulch, et donc fini la binette l’été. Au final, votre mulch se décomposera et enrichira en humus votre sol. Enfin au moment de la cueillette, fini les chaussures ou les bottes couvertes de boue et fini la corvée de nettoyage de la cuisine ou du salon si votre homme jardinier est un peu négligeant.


 

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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 20:53

Une adhérente dont le pseudo est Piquerose (j'espère qu'elle ne m'en voudra pas, je sais qu'elle aime rester discrète), m'a fait connaitre un blog très intéressant.
J'aimerais vous le faire découvrir.

On y retrouve des teintures naturelles, on y parle 
de plantes, de couleurs, enfin, plein de choses.

Il y a aussi des livres qui sont dans le même esprit de préservation de la nature.

Cliquez 
ici et allez y faire un tour. Je suis sûre que vous ne serez pas déçu !!!


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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 19:06








Cliquez sur les photos pour en savoir plus.......

L'association tiendra un stand à la fête des plantes rares de Locon.

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 18:29


Les agrumes :
Il arrive que les citronniers et orangers aient les feuilles qui jaunissent, ils souffrent de chlorose. Evitez d'arroser avec une eau calcaire. Par contre, on peut ajouter un peu de sulfate de fer (25 g par litre d'eau). Au printemps, il faudra leur apporter un peu d'engrais organique complet.

Le fumier :
Ne pas utiliser de fumier frais, il produit de l'ammoniac en se décomposant, cela risque de brûler les racines et de détruire la vie bactérienne du sol. Il faut donc le mettre en tas et attendre que la transformation en humus se fasse.

Pour les sols argileux et lourds, les composts de fumier de moutons, chèvres, cheval et âne conviennent parfaitement. Les composts de fumier de bovins ou de porcs étant réservés aux sols calcaires et légers.

Attention cependant à leur provenance si l'on ne veut pas se retrouver avec des doses importantes de médicaments et antibiotiques.

Les haricots, l'ail, l'oignon, l'échalote, le navet, le chou de Bruxelles, la mâche n'apprécient pas un apport récent de compost de fumier (moins de deux ans).

Contre l'oïdium :
Dans un litre d'eau, ajouter 5 ml (1 cuillère à thé) de bicarbonate de soude et pulvériser régulièrement.

Préparation naturelle pour lutter contre les pucerons et chenilles :
Dans un litre d'eau, mettre :
- 2 piments de Cayenne moulu,
- 1 petit oignon haché,
- 2 gousses d'ail broyés.
Laisser macérer 24 heures puis passer au tamis. Ajouter une cuillère à thé de savon à vaisselle. Bien mélanger. Pulvériser les plantes atteintes.

Culture des tomates :
Après repiquage, bien arroser, étendre sur le sol, entre les tomates, une couche d'orties, puis recouvrir de cartons sur lesquels on mettra une bonne couche de paille.

Rempoter une orchidée :
Vous pouvez rempoter votre orchidée dans un pot plastique, si possible transparent. Remplissez-le à moitié d'un mélange d'écorce de pin et de billes d'argile expansée, posez ensuite délicatement les racines sur ce mélange et continuez à remplir avec le même mélange.

L'orchidée ne tirera aucun apport de ce support, il faudra donc régulièrement lui amener des apports d'engrais.

Elle apprécie la lumière mais pas le soleil direct.

Durant l'été, arrosez régulièrement à l'eau douce, surtout pas d'eau calcaire et une fois par semaine, trempez-la dans un récipient plein d'eau additionnée d'un engrais spécial orchidée.

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 18:45

 


 

Les Hémérocalles sont connues et cultivées depuis des siècles. Originaires d 'Asie, les premières espèces étaient déjà cultivées, décrites et peintes à l'époque de Confucius (551 - 479 Av JC). Elles atteignent l'Europe par les routes commerciales et les premières cultures qui y sont décrites datent du début du 16ème Siècle. Le voyage ne leur fait pas peur et on retrouve H. fulva et H. lilioasphodelus dans les jardins des premiers pionniers américains.


Classification

On voit sur ce dessin, les différentes parties de la plante. Les fleurs et les racines sont comestibles, et sont toujours utilisées dans la médecine chinoise.
Les hémérocalles sont des monocotylédones qui forment de touffes vivaces et robustes parfois rizomateuzes . Les fleurs s'épanouissent à l'extrémité des tiges pendant la belle saison. La période de floraison est plus au moins longue selon les espèces et les cultivars. Dans tous les cas chaque fleuron ne dure qu'une journée, chaque tige se ramifie de une à cinq fois et porte de 8 à 30 fleurs.


Les fleurs

Elles ressemblent à des fleurs de lys,elles peuvent avoir un aspect velouté (coloris chaud, rouges, oranges, pourpres) ou encore métalliques (les coloris blancs, crème et jaunes). Certaines espèces sont notées pour leur parfum, que l'on retrouve aujourd'hui chez certains cultivars (citrina, lilioasphodelus,Lemon lyric, 'Persian Market', …). 

                                                                 
Il existe plusieurs catégories de fleurs :                                                


Miniatures, fleurs de moins de 7 cm de diamètre
Petites fleurs, de 7 à 11 cm de diamètre
Grandes, fleurs de plus de 11 cm (jusqu'à 28 cm).

 

Les graines
Elles se forment dans les capsules et sont mûres environ six semaines après la fécondation. Elles sont assez grosses, de la taille d'une lentille, noire et brillante et sont la base du développement de nouvelles variétés (voir dans partie " hybridation et semis ")

 

Feuillage
Les feuilles de l'Hémérocalle sont gracieusement recourbées, elles sont d'un vert franc, plus ou moins larges, elles peuvent avoir l'aspect de l'herbe ('Penny's Worth'). On remarque toutefois différents comportements :
Dormant
Ici, les feuilles de la plante disparaissent entièrement à la fin de l'été ou en automne pour réapparaître à la fin de l'hiver ou au début du printemps.

Persistant
Les feuilles poussent dans ce cas de façon continuelle, une pause peut être infligée à la plante à la suite de gelées. Les espèces persistantes sont en général plus gélives et à réserver aux zones protégées ou littorales.
Semi persistant
Ce terme désigne un type de plante faisant preuve d'une grande adaptabilité : certains cultivars peuvent êtres décrit comme persistant dans des zones tempérées ou comme dormant là où le climat est plus rude. La floraison peut dans ce cas être remontante dans les zones ou les étés sont longs et humides. Si les hivers sont doux, il est préférable de rabattre le feuillage de la plante au printemps, son aspect n'en sera que plus soigné, tout en favorisant la pousse d'un feuillage plus résistant.

Les tiges
Leur longueur est souvent indicative car elle peut varier d'une région de culture à une autre. Selon l' " American Hemerocallis Society ", les différentes tailles peuvent être définies comme suivent :

Naines, les tiges mesurent moins de 30 cm.
Basses, d'une taille comprise entre 30 et 60cm.
Moyennes, entre 60 et 90 cm.
Grandes variétés, taille des tiges supérieure à 90 cm.


La plupart du temps, les Hémérocalles sont expédiées à racines nues. Même si le temps où la plante est restée au sec est long (jusque plus d'une semaine), la reprise se fera sans aucun problème. Il suffira de plonger la plante dans l'eau au moins une nuit avant de la planter en pot ou en pleine terre. Il faut choisir un emplacement ensoleillé ou à mi-ombre. Les plantes doivent bénéficier d'au moins six heures de soleil pour bien fleurir. La plantation doit être faite très soigneusement, car la plante peut rester au même emplacement pendant une dizaine d'années.


Etapes de plantation

- Travailler le sol, qui doit être léger mais pas trop sec.
- Creuser un trou de la largeur du godet ou du double de la masse des racines.
- Faire une petite butte pour les plantes à racines nues.
- Couper le bout des racines et les étaler sur la butte de terre.
- Remplir de terre de sorte à ce que la base de la plante ne soit pas à plus de 3 cm sous le sol.
- Tasser et arroser le jeune plant.
- Chaque plante doit être plantée à environ 40 cm des autres pour qu'elle puisse se développer suffisamment.
- Penser à étiqueter chaque plante pour éviter de perdre son nom.

L'apport d'engrais est déconseillé car il provoque parfois un développement des feuilles au détriment des fleurs. Un mulch peut aider les plantes à mieux résister aux chaleurs estivales ou à mieux profiter des arrosages.


Période de floraison


Bien que la période de floraison d'une variété se limite à un ou deux mois, la plantation de nombreux cultivars permet d'obtenir un spectacle prolongé de fin mai à octobre. Chaque variété à un pic de floraison indiqué comme suit :

TP : Très précoce, P : Précoce,PM : Précoce à Mi-saison,M : Mi-saison,MT : Mi-saison à tardif,T : Tardif
TT : Très tardif

C'est en sélectionnant les variétés qu'on obtient une floraison étalée dans les massifs.

Division végétative

C'est la façon la plus simple de diviser les hémérocalles. Il s'agit de dédoubler un plant en place depuis au moins trois ans. Cela permet d'obtenir une plante de bonne dimension qui sera de plus très vigoureuse, et offrira une floraison abondante dès la première année.
Cette technique permet également de rajeunir des plants dont la floraison tend à devenir moins abondante.
Les plants que l'on trouve dans le commerce sont issus de cette division, c'est une des seules (avec la culture de proliférations, et la culture in-vitro) qui permet d'avoir un cultivar nommé authentique. Il faut prendre soin, quelques jours avant l'opération de bien arroser la touffe pour ameublir le sol. Ensuite, à l'aide d'une bêche, sortir la touffe avec une bonne masse de racines. Secouer pour retirer le maximum de terre. Après avoir coupé les feuilles de moitié, il faut, à l'aide d'une scie ou d'un grand couteau, couper la touffe en deux, puis en quatre, …
Il faut obtenir des jeunes plants avec au moins deux à trois départs de feuilles. Replanter sans attendre les jeunes plants.

Si vous souhaitez replanter au même emplacement que le pied mère, il faut tout d'abord appliquer une fumure de fond. Il est toutefois préférable d'éviter de planter au même endroit.



Culture de proliférations

Les proliférations sont des répliques de la plante mère. Elles se développent sur les tiges florales de certaines variétés. Voici quelques conseils pour en tirer profit.
Etapes de la culture des proliférations :

- Si la tige est encore verte, attendre que la jeune plante émette quelques racines. Lorsque la tige florale commence à brunir, il est temps de retirer les proliférations.
- Couper la tige à 2 cm en dessus et en dessous de la jeune plante.
- Selon le développement des nouvelles racines, placez la prolifération dans de l'eau ou dans un pot de mélange sable- tourbe.
- Prenez soin de ne pas laisser dessécher pendant au moins un mois. Il faut que la prolifération forme suffisamment de racines pour pouvoir vivre d'elle-même.
- Le plant issu de cette culture est identique à la plante mère.

Le semis
Le semis est une méthode qui permet de multiplier les espèces de façon fidèle (Hemerocallis citrina, lilioasphodellus, …). En ce qui concerne les hybrides modernes , le semis donne la plupart du temps une descendance tout à fait différente. En effet des gènes cachés dans la parenté peuvent réapparaître. Ceci n'est guère un inconvénient mais un atout qui rend l'hybridation des hémérocalles très passionnante. On peu ainsi partir à la recherche de couleurs nouvelle, comme par exemple le bleu qui n'existe pas mais que bon nombre d'hybrideurs tentent de faire ressortir des cultivars violets et lilas. Les formes doubles cachent-elles aussi de nombreuses possibilités qui vont de la double rangée de pétales jusqu'au véritable pompon. L'offre actuelle est très large et les possibilités de croisement sont illimitées.

 






Différents critères de choix des parents lors d'un croisement :

La forme de la fleur :
Double, simple, de forme ronde, triangulaire, étoilée ou arachnéiforme.
Les couleurs :
La fleur peut être unie, avoir un œil contrasté plus clair ou plus foncé, une ligne médiane également plus claire ou plus foncée, un cœur vert, jaune, orange, …
La taille de la plante :
Pour l'harmonie des futures plantes. Une fleur minuscule est délicate sur une tige de 30 cm comme elle peut paraître ridicule en haut d 'une tige de 90 cm.
L'allure générale de la plante et du feuillage :
Feuillage persistant, caduque, vert franc, vert clair, …

Outre cette liste non exhaustive, un critère important est également le goût personnel.

Le but d'un croisement est d'obtenir une nouvelle plante, si possible différente de ses parents et ayant un intérêt de culture. Cela commence par une fécondation entre les parties mâles et femelles de deux fleurs. On obtient alors des graines qu'il faudra mettre en culture. La nouvelle fleur se dévoilera en général deux ans après le semis, alors, patience …

Avant de rentrer dans les détails des techniques d'hybridation et de techniques de semis, il y a une chose importante qu'il ne faut pas oublier d'évoquer : Le nombre de chromosomes à l'intérieur des cellules reproductrices.
Il existe deux dénominations selon le nombre de chromosomes, diploïde et tétraploïde. Il est à préciser qu'elles ne sont pas interfécondables. Lors de l'acquisition d'un nouveau plant dans le but d'en faire un parent potentiel, il est bon de connaître dans quelle 'famille' il se trouve.
Cette dernière information prise en compte, les premiers croisements entre une fleur 'père' et une fleur 'mère' peuvent êtres réalisés selon les caractères que vous souhaitez voir apparaître ou renforcer dans la nouvelle fleur.
En général le principal but d'une hybridation réside dans l'obtention d'une fleur tout à fait différente, nouvelles couleurs, nouvelles formes, nouvelles combinaisons de couleurs, mais il faut également penser à la plante dans son ensemble. Un croisement peut servir à renforcer la résistance du feuillage, à prolonger la durée de floraison (introduction de variétés remontantes), ou tout simplement pour équilibrer l'allure générale d'une pla


De la sélection des parents au plaisir de la découverte des 'enfants', l'hybridation en trois  étapes :

Première étape … la sélection :
Comme décrit dans la partie précédente les critères sont nombreux. Il faut laisser aller son imagination, et penser le résultat. Une bonne méthode est de tenter une association qui apporte quelque chose de nouveau. Comme le montrent les photos qui suivent , entre les spiders, les miniatures, les couleurs claires ou vives, le choix est très vast

Deuxième étape… le croisement :
Les deux parent doivent être fertiles. La formation de graines n'aura lieu que si la fleur a parfaitement été pollinisée. Il faut pour cela recueillir du pollen sur l'une des six étamines d'un des parents. Il faut ensuite mettre en contact ce pollen ( à l'aide d'un pinceau ou tout simplement des doigts) avec le pistil de l'autre parent. Le moment de la journée pour opérer est important. En effet trop tôt le matin, le pollen n'est pas mur, et trop tard dans la journée, il est trop sec. En général le meilleur moment se situe en fin de matinée, avant les grandes chaleurs. Pour éviter des croisements impromptus, il est conseillé de couper les étamines de la fleur pollinisée. Ensuite il ne reste plus qu'à répertorier les parents et marquer la fleur, avec un brun de laine par exemple. Au bout de quelques jours, se forme une capsule contenant les graines. Celle ci continue à grossir jusqu'à maturité, environ 6 semaines. Les graines sont mûres le jour ou la capsule commence à s'ouvrir par le dessus. Il convient alors de les récolter et de les conserver dans un sachet type congélation. Pour induire la germination il convient ensuite de les placer dans le bac a légumes de votre réfrigérateur au moins 4 semaines.

Troisième étape …le semis :
Pour donner le plus de chance aux graines de germer, il faut s'assurer que le sol est suffisamment chaud. En effet, les graines requièrent au moins 18°C pour germer correctement et donner des jeunes plants sains. Le plus simple est de semer en fin d'été. On peut également attendre le printemps en conservant les graines au frais.
Le semis se fait dans un mélange de terreau de feuilles et de gros sable (humide mais drainant). La germination a lieu assez rapidement, entre 2-3 jours et une semaine. Les jeunes plantes seront replantées à l'extérieur l'été suivant le semis.

Il existe de nombreuses pépinières spécialisé dans la vente d’Hémérocalles et en particulier les établissements Bourdillon qui vendent par correspondance des produits de grande qualité à des prix très compétitif.

 Nous pourrions parler encore longtemps Du « Lys d’un jour » car en plus de ses qualités ornementales indéniables, la belle est comestible ! Pour une prochaine fois sans doute !

 


Le genre Hemerocallis, du grec " hemera ", jour et " kallos ", beauté, fut défini par Linné au 18ème siècle, puis classé dans la famille des lys (Liliacées).
Il existe une trentaine d'espèces, certaines persistantes, d'autres semi-persistantes et d'autres totalement caduques. Elles poussent naturellement dans des prairies humides, près des cours d'eau ou dans la terre fraîche de la lisière des bois. On les trouve essentiellement en Chine en Mongolie, en Corée et au Japon. Les couleurs des espèces sauvages se limitent au jaune, orange et quelques teintes marron-fauves.
Les hybrides actuels sont innombrables et se déclinent en toutes sortes de formes (Triangulaires, rondes, étoilées, arachnéiforme 'Spider', tubulées) , tailles, couleurs (toutes sauf le vrai bleu).
 


http://www.hemerocalle.fr/

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 17:09


La chlorose :
Pour lutter contre la chlorose (feuilles qui jaunissent), on peut enfoncer dans le sol, au pied de l'arbuste, à l'aplomb des branches, des morceaux de fer rouillés, des clous rouillés, etc....

Fraîcheur des graines :
Si vous doutez de la fraîcheur des graines conservées depuis longtemps, jetez-les dans de l'eau. Celles qui flottent sont à éliminer.

Bassin :
Quelques trucs simples pour limiter le gel total de la surface de votre bassin : placer verticalement un fagot ou faire flotter des ballons d'enfant ou une chambre à air de pneu remplie d'antigel.

Boutures :
Fendre la base de la tige et mettre un grain de blé dans la fente. Les boutures s'enracinent rapidement avec un faible taux d'échec !
Une autre astuce est d'enlever l'écorce sur un centimètre environ à la base de la bouture.

Où planter les boutures :
Evitez le plein soleil, préférez l'ombre, le sol devra toujours être frais. Si le jardin est petit, on peut bouturer au milieu des vivaces ou arbustes. Un pot de confiture ou une demi bouteille plastique retourné sur les boutures feront office de serre et vous permettront d'avoir un oeil dessus.

A tester :
Il paraît que quelques gouttes de lait aux géraniums permet d'obtenir une floraison plus abondante !!

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 18:51


Sous le soleil d’hiver, le jardin prend un aspect inattendu. On le croyait endormi et voilà qu’une fleur d’hellébore nous surprend au détour d’une allée.

La première à fleurir, dans mon jardin, en novembre, est l’hellébore niger « sélection » à grosses fleurs blanches. C’est une plante assez vigoureuse.


Pour les autres, il va falloir attendre encore un peu ! Mais quel plaisir !

Les « hybrideurs » font des merveilles.                                         

Toutes les couleurs ! Il y en a pour tous les goûts.


Les « orientalis » rivalisent de beauté : du jaune primevère à la noire en passant par la rose, la rose à points rouges, la blanche et rose carmin. Il y a également la rouge avec des reflets clairs, la blanche mouchetée de rose, l’abricot, sans oublier les « picotées », les fleurs à cœur d’anémone, les fleurs doubles.


Il me tarde de voir les nouveautés. Je suis certaine qu’on nous réserve des surprises et des couleurs exceptionnelles.


Les hellébores sont à planter en sol riche en matière organique, sous une ombre légère l’hiver mais qui devient plus franche l’été.

La rose de Noël, ‘Helleborus niger’ a la floraison la plus hative demande un sol bien drainé qui peut être un peu calcaire.


La floraison de sa cousine, ‘Helleborus orientale’, trouve son apogée en février. Cette dernière a besoin d’un sol restant frais tout l’été.


Le genre ‘Helleborus’ compte bien d’autres espèces à découvrir :

L’Hellébore foetidus, atrorubens, argutifolius, Lividus, xsernia, Viridis et torquatus




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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:44

L'odium
:
Le lait dilué, l'un des meilleurs fongicides !
Mélanger 1,5 litres de lait complet à 8 litres d'eau et pulvériser deux fois par semaine pour lutter efficacement contre l'oïdium.

Echauffement des pieds :
Pour éviter l'échauffement des pieds, mettre des feuilles d'aulne fraîches dans les chaussures.
Essayez, ça marche, nous a dit une amie et dites nous !!!

Répulsive des taupes (l'euphorbe épurge ou euphorbia lathyris) :
Connue comme répulsive des taupes, cette plante déçoit nombres de jardiniers car l'animal continue à creuser ses galeries, indifférent à la réputation de cette dernière.
Cherchez l'erreur !

En fait, la plante s'utilise après préparation :
Faire fermenter 800 g de plantes fraîches (feuilles et tiges) dans 10 l d'eau. Puis étendre ce purin autour de la zone à protéger.

Repiquage des plantes :
Nous avons tous acheté des petits pots de plantes vivaces (8 cm/8cm) que nous avons repiqués en pleinte terre dès l'achat. La déception est souvent au rendez-vous.

Pensez à repiquer ces petits pieds dans un pot de 3 litres rempli d'un mélange de bonne terre de jardin, de bon terreau et de compost bien mûr.
La transition se fera sans douleur et quelques mois plus tard, vous mettrez en terre une plante vigoureuse qui saura vous récompenser de vos bons soins.

Faciliter la coupe du sécateur :
Le sécateur est l'instrument indispensable pour la taille, il faut donc qu'il soit en permanence affûté pour obtenir des coupes nettes. Les petites branches ne posent pas de problème, il en est tout autrement quand leurs sections augmentent, on force, on tourne, on se débrouille comme on peut, mais il faut reconnaître la difficulté de la tâche et la coupe qui n'est pas très belle.

Pour faciliter la tâche et aider à faire pénétrer la lame, on pousse sur la branche avec la main libre de façon à ouvrir
la coupe, l'autre main serre le sécateur : la coupe devient facile !!!

Bien sur, n'oubliez pas de désinfecter la lame du sécateur avec de l'alcool.

Laisser les asters :
Ne coupez pas les asters après la floraison : ils servent de réserves de graines aux mésanges... En règle générale, il vaut mieux couper les vivaces au début du printemps, leurs inflorescences fanées protègent un peu des rigueurs de l'hiver et servent de garde manger aux oiseaux ou de nichoirs aux insectes

N'hésitez pas à nous faire profiter de vos trucs et astuces, nous les diffuserons dans l'Ombelle et sur le blog pour le plus grand bonheur de tous.... Merci
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 19:03


L’Hortensia ou rose du Japon est un arbuste originaire d’Extreme-Orient. En 1789 Philibert COMMERSON envoie en France des échantillons desséchés d’hortensias. Son nom «Hortensia» n’est plus une énigme.
COMMERSON
voulut signifier que contrairement  à ces autres découvertes dans la nature, il avait trouvé cette plante «dans un jardin» (jardin est «hortus» en latin).


 


Une terre argileuse, humifère qui  plait  à ces plantes (elles sont calcifuges), ombre, mi-ombre, même du soleil, (mais celui de fin d’après midi est à éviter). Certains aiment un peu plus d’eau, d’autres moins. Pour l’engrais ne pas abuser, une bonne formule du 4-8-12-5 MgO, donc pas beaucoup d’azote, moyennement pour le phosphore, forcer sur la potasse  et ne pas oublier les oligos éléments, indispensables aux plantes. Des amendements sont judicieux, fumier de vaches (acides) : BIEN, celui des chevaux est alcalin donc à éviter et même à rejeter.

Les maladies sont rares, un peu de soufre pour l’oïdium, du cuivre (surtout pas la bouillie bordelaise elle contient de la chaux) à appliquer en période  de repos de la végétation. Un jardin sans pesticide respectera les coccinelles et autres auxiliaires amis des jardiniers. Les oiseaux, mammifères, batraciens, reptiles sont très importants et nécessaires pour l’équilibre, il faut les RESPECTER, et les pucerons, les acariens, et les limaces n’apprécieront pas du tout.

Pour un apport de terre, je préfère un bon terreau universel, la terre de bruyère est trop acide et légère. Du sulfate d’alumine, ou alun de potasse pour le bleuissement, un peu de blanc de Meudon pour un beau rose, procéder à tâtons.

Beaucoup d’HYDRANGEAS merveilleux poussent de par le monde. Des zones sont encore inexplorées. Grâce à l’association des Amis de la Collection Nationale d’hydrangeas SHAMROCK  (à Varengeville sur mer près de Dieppe), à Corinne et Robert MALLET  jardiniers botanistes, ces merveilles égayeront bientôt nos jardins.

 

 


HortensiArtois

MM DIEVAL André

Chemin de la chapelle

62144 Villers-au-Bois

Tél. : 03.21.48.00.80

Email : nico185@hotmail.fr

Culture artisanale d’Hydrangeas, Bambous et Hostas

(Quantité limitée)

  

 

 

Philipp Franz von SIEBOLD (1789-1866), médecin, converti à la botanique fut parmi les premiers ambassadeurs des hortensias japonais, à l’époque il nomma un hortensia en l’honneur de sa compagne : le macrophylla ‘OTAKSA’. Bien d’autres eurent ce privilège, les hybrideurs européens ne s’en privèrent guère. Ils baptisèrent certains hortensias : ‘Jeanne PENCHER’, ‘Gertrude GLAHN’, ‘Générale Vicomtesse de VIBRAYE’, ‘Madame Emile MOUILLERE’, SŒUR THERESE…, récemment il y eut même des Japanesse Ladies. Un hortensia restera gravé pour la mémoire : ‘Souvenir de Madame Emile CHAUTARD’.

Même les oiseaux sont glorifiés, eh oui ! ‘BERGFINK’ (pinson du Nord), ‘TAUBE’ (pigeon),  ‘ROTKEHLCHEN’ (rouge-gorge) , ‘BLAUMEISE’ (mésange bleue) et bien d’autres, et même un insecte, la libellule, ‘LIBELLE’. Il aime voyager l’hotensia’FLAMBARD’ (un nom bien de chez nous). On l’a retrouvé en Nouvelle-Zélande.

Certains ont deux noms, ainsi  ‘MARIESII Perfecta’ et ‘MARIESII Grandiflora’ sont devenus  ‘BLUE Wave’ et  ‘WHITE Wave’, ah ces anglais !!! J’en connais un qui a une histoire explosive et même volcanique le macrophylla ‘MIYAKE JIMA’, du nom de l’île de Miyake détruite par un volcan en l’an 2000, Un autre d’une grande délicatesse, rose à tête plate, Jean VARNIER’, et même un qui évoque la voûte céleste le macrophylla ‘CASSIOPEE’, originaire de la péninsule de Izu.

Il est haut en couleurs le serrata ‘’NIJI’’, c’est l’hortensia arc-en-ciel. Il existe une rose noire, une tulipe noire, et bien j’ai un hortensia noir (plutôt violet foncé) qui vit au fin fond des îles Japonaises : le serrata ‘’IYO-NO-USUZUMI’’, un beau cadeau et une grande responsabilité, déjà deux jeunes plantes sont disponibles, et déjà retenues.

Tout ce beau petit monde (et plus) pousse chez moi dans le Pas de Calais près d’Arras à Villers-au-Bois.
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